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Le rapport de durabilité est un moyen, pas une fin !

11.04.2024 | CSRD, durabilité

A l’approche de l’échéance de la publication rapport de durabilité dans le cadre de la directive européenne CSRD, les discours se concentrent sur la production du document pour être conformes à l’obligation. En oubliant que l’objectif n’est pas seulement de reporter mais d’intégrer la durabilité à la stratégie et d’aligner l’entreprise (politiques, objectifs,pratiques, moyens…), le risque est de se priver des externalités positives que cet exercice peut générer pour l’organisation.
 
L’objectif premier de cette nouvelle réglementation est de développer la transparence des entreprises afin d’orienter les capitaux privés vers des organisations alignées avec la volonté de durabilité de l’Europe. Grâce aux données publiées, les investisseurs pourront comparer et favoriser les entreprises en ligne avec leur priorité d’investissement.
 
Au-delà de l’exercice de conformité réglementaire, Vertuel est convaincu que le projet CSRD peut apporter au moins autant à l’organisation que son résultat (le rapport).  Voici des bénéfices que nous avons identifiés de nos accompagnements :

DÉVELOPPER LA ROBUSTESSE ET LA RÉSILIENCE DE SON MODÈLE

L’exercice de double matérialité amène à questionner la pérennité du modèle économique de l’entreprise, en testant son exposition et les risques de ses dépendances face aux enjeux de durabilité. En se posant la question, l’objectif est d’anticiper et d’innover pour garantir son adaptation dans le temps, créer des opportunités et renforcer ses impacts positifs.
 
En dépassant le seul exercice de conformité (qui vise à savoir si un sujet doit être abordé ou non dans le reporting), la double matérialité permet aussi de (re-)prioriser les enjeux à traiter dans sa politique RSE.
 
De plus, si l’exercice réglementaire le recommande (sans le rendre obligatoire), c’est souvent l’occasion de (ré)ouvrir le dialogue avec les parties prenantes sur ce qu’elles attendent de l’entreprise, et c’est un moyen de communiquer avec elles,au-delà des financeurs : talents et clients iront regarder et comparer ces rapports. Ils seront aussi une source précieuse d’informations et de sujets à aborder pour une communication plus responsable.

CONSTRUIRE L’AVENIR

Au-delà de revenir sur le passé en présentant ce qui a été réalisé dans l’année, le rapport de durabilité amène à définir des politiques et des trajectoires sur les enjeux les plus matériels. Construire ces éléments permet aux organisations avec plusieurs filiales de questionner ce qu’elles ont déjà, ce qu’elles ont en commun et ce qui fait la spécificité de chacune de leurs activités. C’est une occasion de développer la transversalité et la culture « groupe ».
 
Pour les entreprises de toute taille, cet exercice permet de planifier les activités et les moyens avec les instances de gouvernance, comme abordé dans un article précédent.

FIABILISER LES DONNÉES ET ÊTRE UTILE AUX CONTRIBUTEURS

La définition d’indicateurs communs et consolidés permet de suivre la performance globale(financière et extra-financière), et d’adapter les actions afin d’en maximiser l’efficacité. Pour mobiliser les acteurs internes dans la collecte des données CSRD, il s’agit de s’appuyer sur les données existantes d’une part, les données utiles au management de la durabilité d’autre part, et d’outiller les équipes pour faciliter leur quotidien. Pour cela, l’organisation pourra s’appuyer sur les systèmes d’informations existants, à créer, ou à interfacer.
A moyen terme,les tableaux Excel de collecte seront difficilement acceptés par les vérificateurs (OTI) à cause du risque d’erreur. La revue des indicateurs parles auditeurs sera une occasion de plus de fiabiliser les process et les données qui sont intégrées dans les systèmes d’information de l’entreprise.